Aubusson Felletin Pure Laines pour Tapisserie au Petit Point

Laine fine Aubusson Annie Bouquet Gamme de Couleurs Exclusives

Gamme en Pures Laines fines Aubusson de la Palette d'Annie Bouquet

(Laine fine 2/20 : 1 brin de laine doublé sur lui-même de 20000 mètres au kilogramme.)
	€ n.c.	Echeveau de 10g ; Minimum 4 écheveaux par commande

(Laine fine 2/20 Aubusson; soit 1 brin de laine doublé sur lui-même de 20000 mètres au kilogramme.)
	Echeveau de 10g. Minimum 4 écheveaux par commande

Laine Aubusson & Felletin, pour une toujours vivante Tapisserie de France

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LA LAINE: UNE TAPISSERIE HISTORIQUE DE PLUS DE HUIT MILLE ANS
Le mouton est l'un des premiers animaux à avoir été domestiqué par l'homme. On trouve ses plus anciennes traces en Irak (8 000 av. J.-C.). Des témoignages et des textes gravés dans la pierre ou sur des tablettes d'argile, des vestiges trouvés lors de fouilles archéologiques suggèrent que les laines et les poils de chèvres ou de chameaux ont sans doute été les premières fibres travaillées. Cette hypothèse fut confortée par des recherches menées en Mésopotamie, au Proche-Orient et en Asie centrale. Les tiges contenant des fibres libériennes, comme le lin, le chanvre ou le jute, sont connues depuis l'Antiquité. La laine est la fibre la plus anciennement utilisée pour la réalisation des tapisseries. Cinq siècles avant Jésus-Christ Homère déjà l'avait transformée en une toison d'or et la faisait travailler par Penelope. Le mouton était l'animal "permanent" de la vie rurale et aussi un élément majeur de l'ancienne économie. Sa laine alimentait une puissante industrie. Le travail de la laine est restée à Aubusson une activité artisanale, exercée à petite échelle par des artisans qualifiés , des fileurs et des teinturiers , regroupés en entreprises familiales. De la matière brute, dite laine en suint, à son utilisation finale sur votre Tapisserie , la laine à broder subit de nombreuses et précieuses transformations. La laine est une matière résistante, qui se teint bien et conserve sa fraicheur de couleurs à travers le temps. C'est pourquoi les Tapisseries, qu'elles soient des Flandres, d'Aubusson, de Felletin, de Beauvais, des Gobelinss ou "au Petit Point" ont toujours utilisé la laine comme matière première principale. Les qualités de la laine permettent son classement, par finesse, par style, certaines sont bien blanches d'autres plus jaunes, ou plus cassantes, il y a des laines plus fines et d'autres plus grossières, on n'en fait pas la même chose. Plus la laine est fine, plus on obtiendra de fils. La laine utilisée à Aubusson est une laine de mérinos. C'est une laine vrillée ou ondulée, parfois frisée, douce, élastique, fine. Beaucoup moins longue que d'autres, environ huit centimètres, mais beaucoup plus dense et dont on fait des fils fins. Les laines très fines sont comprises entre 15 et 18 microns, les laines fines entre 18 et 23 microns, les laines grossières entre 23 et 40 microns. La laine à broder Aubusson est une laine fine . Le lavage de la laine. L'eau dans le processus d'élaboration de votre laine à broder est un élément capital. La puissance de l'eau a longtemps été l'énergie utilisée pour actionner toutes sortes de roues. Des moulins à farine, des manufactures textiles, se sont donc tout naturellement implantés le long des ruisseaux et rivières. Les fortes pentes où coulent les rivières se jetant dans la Creuse ont favorisé à Aubusson , Felletin et les environs, l'implantation de nombreuses "fabriques" et l'organisation de différentes activités textiles. La force hydraulique "roue à auget" était encore dans la région Aubussonaise pourvoyeuse d'énergie jusqu'aux années 1950. Pour laver la laine, il faut d'abord réaliser une ouvraison, c'est à dire la faire passer dans une machine avec de grosses dents qui "l'ouvre", l'aère et fait tomber les impuretés les plus lourdes. Ensuite on trempe la laine dans un bac d'eau chaude et savonneuse afin de dissoudre la graisse et les impuretés tandis que certains déchets végétaux restent accrochés aux fibres. Un pressage entre deux rouleaux, puis un rinçage à l'eau courante de la Creuse, réputée particulièrement pure, terminent cette opération. Avant le séchage, on essore la laine. Après lavage, la laine perd la moitié de son poids (au lavage cent kilogrammes de laine brute donnent environ 50 kilogrammes de laine lavée). Dépigmentation. Le procédé de dépigmentation consiste à retirer les pigments colorés naturels de la fibre afin d'obtenir au départ de matières foncées telles que le gris, brun, noir, des nuances pratiquement blanches sans attaquer la fibre et sans la perte du toucher, ce qui est très important avec les fibres spécialisées comme celles destinées à la Tapisserie. Le cardage . La laine se présente maintenant sous forme de bourre. Pour démêler les fibres, la laine est cardée en passant dans les grands rouleaux hérissés de pointes de plus en plus fines pour obtenir de la nappe de laine. On peut faire cette opération manuellement à l'aide de petites cardes. Le peignage c'est l'aristocratie de la laine! Cette opération sert à paralléliser l'ensemble des fibres, éliminer toutes les fibres courtes (blousses) et le reste des matières végétales. La laine est prête à être filée. Le filage . Filer est une des formes les plus anciennes de la civilisation humaine. Pendant des millénaires, sur toute la planète (et encore aujourd'hui dans certains pays) on a utilisé le fuseau. En Creuse et dans le Massif Centrale en général, on trouve de nombreuses fusaîoles dans les fouilles archéologiques datées du Néolithique (-2500 av J.-C.) (musées d'Orgnac et de Soyons). On en trouve également des semblables sur les fresques égyptiennes dans les fouilles datées de l'époque romaine ou même médiévale. La teinture. Ce furent les Phéniciens qui répandirent en Europe les différentes teintures utilisées au Moyen-Orient. Pline l'Ancien (23 à 79 après J.C.), parle longuement des couleurs dans son "Historia Naturalis". Au fil des siècles, d'Orient aux Indes en passant par Florence et les Amériques, de nombreuses teintures seront ensuite découvertes (oseille, cochenille, pastel, indigo, outremer, etc.). La laine naturelle peut avoir des tons blancs, crème, gris jusqu'au brun foncé selon les races de moutons. Pour obtenir des couleurs vives, il faut donc teindre la laine. Autrefois, on la trempait dans des teintures à base de plantes ou des colorants d'origine naturelle (animale et minérale) qui ne sont plus employés aujourd'hui que dans quelques cas particuliers (artisanat, art…). Pour certaines réalisations, "Tapisserie de France" & Annie Bouquet utilisent encore les services de certains artisans qui connaissent et conservent les secrets de la teinture végétale. Ce n'est vraiment que sur commande spéciale que vous seront réalisées ces couleurs car les coûts de fabication sont nettement plus élevés... Aujourd'hui les colorants chimiques remplacent de plus en plus les colorants d'origine naturelle; Ils ont l'avantage de la résistance à la lumière et de la gamme presque illimitée de toutes les couleurs imaginables. Annie Bouquet à choisit pour ses cartons et pour vous une palette inimitable ... C'est en Creuse, à Felletin et à Aubusson , pour une toujours vivante Tapisserie de France, que des artisans façonnent... ces merveilleux fils de couleur.

LA LAINE: UNE TAPISSERIE HISTORIQUE DE PLUS DE HUIT MILLE ANS

Le mouton est l'un des premiers animaux à avoir été domestiqué par l'homme. On trouve ses plus anciennes traces en Irak (8 000 av. J.-C.).

Des témoignages et des textes gravés dans la pierre ou sur des tablettes d'argile, des vestiges trouvés lors de fouilles archéologiques suggèrent que les laines et les poils de chèvres ou de chameaux ont sans doute été les premières fibres travaillées. Cette hypothèse fut confortée par des recherches menées en Mésopotamie, au Proche-Orient et en Asie centrale. Les tiges contenant des fibres libériennes, comme le lin, le chanvre ou le jute, sont connues depuis l'Antiquité.
La laine est la fibre la plus anciennement utilisée pour la réalisation des tapisseries. Cinq siècles avant Jésus-Christ Homère déjà l'avait transformée en une toison d'or et la faisait travailler par Penelope.
Le mouton était l'animal "permanent" de la vie rurale et aussi un élément majeur de l'ancienne économie. Sa laine alimentait une puissante industrie. Le travail de la laine est restée à Aubusson une activité artisanale, exercée à petite échelle par des artisans qualifiés , des fileurs et des teinturiers , regroupés en entreprises familiales.

De la matière brute, dite laine en suint, à son utilisation finale sur votre Tapisserie , la laine à broder subit de nombreuses et précieuses transformations.
La laine est une matière résistante, qui se teint bien et conserve sa fraicheur de couleurs à travers le temps. C'est pourquoi les Tapisseries, qu'elles soient des Flandres, d'Aubusson, de Felletin, de Beauvais, des Gobelinss ou "au Petit Point" ont toujours utilisé la laine comme matière première principale.
Les qualités de la laine permettent son classement, par finesse, par style, certaines sont bien blanches d'autres plus jaunes, ou plus cassantes, il y a des laines plus fines et d'autres plus grossières, on n'en fait pas la même chose. Plus la laine est fine, plus on obtiendra de fils. La laine utilisée à Aubusson est une laine de mérinos. C'est une laine vrillée ou ondulée, parfois frisée, douce, élastique, fine. Beaucoup moins longue que d'autres, environ huit centimètres, mais beaucoup plus dense et dont on fait des fils fins. Les laines très fines sont comprises entre 15 et 18 microns, les laines fines entre 18 et 23 microns, les laines grossières entre 23 et 40 microns. La laine à broder Aubusson est une laine fine .
Le lavage de la laine. L'eau dans le processus d'élaboration de votre laine à broder est un élément capital. La puissance de l'eau a longtemps été l'énergie utilisée pour actionner toutes sortes de roues. Des moulins à farine, des manufactures textiles, se sont donc tout naturellement implantés le long des ruisseaux et rivières.

Les fortes pentes où coulent les rivières se jetant dans la Creuse ont favorisé à Aubusson , Felletin et les environs, l'implantation de nombreuses "fabriques" et l'organisation de différentes activités textiles. La force hydraulique "roue à auget" était encore dans la région Aubussonaise pourvoyeuse d'énergie jusqu'aux années 1950.
Pour laver la laine, il faut d'abord réaliser une ouvraison, c'est à dire la faire passer dans une machine avec de grosses dents qui "l'ouvre", l'aère et fait tomber les impuretés les plus lourdes. Ensuite on trempe la laine dans un bac d'eau chaude et savonneuse afin de dissoudre la graisse et les impuretés tandis que certains déchets végétaux restent accrochés aux fibres. Un pressage entre deux rouleaux, puis un rinçage à l'eau courante de la Creuse, réputée particulièrement pure, terminent cette opération. Avant le séchage, on essore la laine. Après lavage, la laine perd la moitié de son poids (au lavage cent kilogrammes de laine brute donnent environ 50 kilogrammes de laine lavée).
Dépigmentation. Le procédé de dépigmentation consiste à retirer les pigments colorés naturels de la fibre afin d'obtenir au départ de matières foncées telles que le gris, brun, noir, des nuances pratiquement blanches sans attaquer la fibre et sans la perte du toucher, ce qui est très important avec les fibres spécialisées comme celles destinées à la Tapisserie.

Le cardage  . La laine se présente maintenant sous forme de bourre. Pour démêler les fibres, la laine est cardée en passant dans les grands rouleaux hérissés de pointes de plus en plus fines pour obtenir de la nappe de laine. On peut faire cette opération manuellement à l'aide de petites cardes.
Le peignage    c'est l'aristocratie de la laine! Cette opération sert à paralléliser l'ensemble des fibres, éliminer toutes les fibres courtes (blousses) et le reste des matières végétales. La laine est prête à être filée.
Le filage  . Filer est une des formes les plus anciennes de la civilisation humaine. Pendant des millénaires, sur toute la planète (et encore aujourd'hui dans certains pays) on a utilisé le fuseau. En Creuse et dans le Massif Centrale en général, on trouve de nombreuses fusaîoles dans les fouilles archéologiques datées du Néolithique (-2500 av J.-C.) (musées d'Orgnac et de Soyons). On en trouve également des semblables sur les fresques égyptiennes dans les fouilles datées de l'époque romaine ou même médiévale.

La teinture. Ce furent les Phéniciens qui répandirent en Europe les différentes teintures   utilisées au Moyen-Orient. Pline l'Ancien (23 à 79 après J.C.), parle longuement des couleurs dans son "Historia Naturalis". Au fil des siècles, d'Orient aux Indes en passant par Florence et les Amériques, de nombreuses teintures seront ensuite découvertes (oseille, cochenille, pastel, indigo, outremer, etc.).
La laine naturelle   peut avoir des tons blancs, crème, gris jusqu'au brun foncé selon les races de moutons. Pour obtenir des couleurs vives, il faut donc teindre la laine. Autrefois, on la trempait dans des teintures à base de plantes ou des colorants d'origine naturelle (animale et minérale) qui ne sont plus employés aujourd'hui que dans quelques cas particuliers (artisanat, art…). Pour certaines réalisations, "Tapisserie de France" & Annie Bouquet   utilisent encore les services de certains artisans qui connaissent et conservent les secrets de la teinture végétale. Ce n'est vraiment que sur commande spéciale que vous seront réalisées ces couleurs car les coûts de fabication sont nettement plus élevés...
Aujourd'hui les colorants chimiques remplacent de plus en plus les colorants d'origine naturelle; Ils ont l'avantage de la résistance à la lumière et de la gamme presque illimitée de toutes les couleurs imaginables. Annie Bouquet à choisit pour ses cartons et pour vous une palette inimitable  ...
C'est en Creuse, à Felletin   et à Aubusson  , pour une toujours vivante Tapisserie de France, que des artisans façonnent... ces merveilleux fils de couleur.

Histoire & Tapisserie de Siege

Cordon à Sonnette ÷ Pares Feu ÷ Tabourets de Pieds ÷ Coussins ÷ Divers

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